Clarisse Crémer - Pierre Bouras Photographie

Survivre en solo !

48 HEURES EN SOLO SUR L’ATLANTIQUE !

Samedi 30 avril je prendrai le départ de ma première course en solitaire sur Pile-Poil, la « Pornichet Select » ! Mon défi sera de réussir à boucler les 300 milles (550km) de parcours le long des côtes de Bretagne-Sud, de Loire-Atlantique, et de Vendée. Si j’y parviens, j’aurai alors ajouté 300 milles de plus à ma cagnotte de qualification (pour rappel = objectif 1000 milles en course pour la Mini Transat 2017)

Réussir à tenir sur la longueur 
L’historique des abandons sur cette course est très long… Première course en solo de la saison, elle marque un plongeon dans le grand bain pour tous les bizuths comme moi. 48 heures de course c’est à la fois trop long pour ne pas dormir, et trop court pour se créer un rythme. Surtout lorsque le parcours longe autant les côtes (pas mal d’obstacles à éviter = pas hyper sereine pour me reposer (ça rime)).

Essayer de ne pas finir dernière 🙂 
Si mon objectif est de participer à la Mini Transat et pas simplement de traverser l’Atlantique en solo à n’importe quel moment, ce n’est pas pour rien : j’aime la régate et j’adore la compétition sportive ! L’idée de tout donner pour essayer d’aller plus vite que mes petits concurrents me donne des fourmis dans le dos et des papillons dans le ventre… Si aujourd’hui je n’ai pas toutes les cartes en main pour faire figure de concurrent dangereux, je compte bien me bagarrer malgré tout avec ceux qui seront à côté de moi. Avec 44 concurrents au départ, il y aura du monde autour !

Entre excitation totale et effroi mesuré 
Samedi soir, lorsque vous serez tranquillement en train de siroter un petit apéro, je serai en train d’entamer ma 1ère nuit en course en solo. Et dimanche, lorsque vous vous direz  » ce soir je me couche tôt, hier j’ai trop abusé », essayez de vous imaginer en train d’entamer une deuxième nuit sans dormir ou presque 🙂 Vous l’aurez compris, ça ne parait pas  évident. Surtout lorsqu’il s’agit de faire en sorte de ne pas terminer dans les cailloux ! Tout mis bout à bout, j’ai à la fois super hâte d’être sur la ligne de départ et super peur de ne pas être à la hauteur… vous avez dit « normale pour une première ? » 😉